- Vous devez passer les brossettes 3 fois par jour matin midi et soir après le brossage des dents avec la brosse à dent à poil souple. Ceci doit devenir une habitude.
- Il faut toujours passer les brossettes de manière douce et minutieuse sans traumatiser la gencive (petits mouvements de va-et-vient). Accéder à l’espace entre 2 dents à nettoyer par l’extérieur et aussi l’intérieur !
- Au début de l’utilisation des brossettes, la gencive qui est enflammée va saigner au moindre passage ceci est normal et s’estompera progressivement les premières semaines.
- Vous devez nettoyer la plaque dentaire située sur les poils de la brossette entre chaque passage (utiliser vos doigts et/ou passer la brossette sous l’eau)
- Vous pouvez faire pivoter la tête de la brossette pour un meilleur accès de la zone à nettoyer (en particulier les dents du fond - les molaires)
- Comme les poils d’un balai, dès que ceux-ci sont usés il faut changer de brossette car celle-ci devient inefficace
- Le traitement de base est 3-4 semaines. On réévaluera en reprenant des photos au rendez-vous de suivi.
- Se brosser les dents 3x/jour soigneusement avec SENSODYNE Rapide ou ELMEX (évite de potentiels sensibilités).
- Portez les gouttières 1 heure le premier soir. Puis si aucune sensibilité n’apparaît, passez à 2 heures le 2ème soir. Augmenter progressivement jusqu’à 3 heures le soir, voire toute la nuit si vous les supportez. A tout moment si des sensibilités apparaissent repassez à la durée qui ne vous procurait aucune sensibilité.
- Brossage et passage du fil dentaire avant chaque port des gouttières d’éclaircissement. Le gel est beaucoup plus efficace sur des dents propres.
- Disposer une petite goutte de gel (de la taille d’une demi lentille) sur la partie intérieure de la gouttière au niveau des dents à éclaircir. Attention à appuyer délicatement sur le piston de la seringue pour faire sortir le produit.
- Bien sécher les dents (cotons) puis insérer la gouttière dans la bouche et bien la positionner sur les dents. Eliminer les excès avec un coton tige. Des sensations de brulures de la gencive indique que le produit a été mis en excès.
- Des sensibilités peuvent arriver : si c'est le cas, interrompre le traitement une nuit, se rincer la bouche, utiliser le gel désensibilisant (SENSODYNE Rapide ou ELMEX) que vous mettrez dans la gouttière comme le produit d’éclaircissement pendant une nuit. Reprendre le traitement en diminuant le temps port à celui qui ne vous procurez aucune sensibilité.
- Enlever la gouttière, se rincer la bouche et brossez-vous les dents avec une brosse humide. Rincer à l'eau la gouttière, la sécher et la conserver dans une boite spécifique avec aération.
- Si vous ressentez un inconfort ou des sensibilités importantes. Merci d'appeler le Cabinet.
- Respecter bien ces conseils alimentaires durant le traitement. Eviter thé, café, tabac, fruits rouges, vin rouge, tout aliment ou boisson qui peut tâcher les dents. Plus vous respectez ceci meilleures seront les résultats.
- S'il n'est pas possible d'éviter certains aliments, les prendre 2 heures après le retrait de la gouttière. Conserver les seringues au réfrigérateur, éviter la chaleur et la lumière. Attention aux enfants.
- Ne pas décider seul de réutiliser le produit d’éclaircissement.
Ce type de gouttière dentaire est un appareil dentaire sous forme de prothèse.
Les gouttières dentaires anti-bruxisme sont conçues pour éviter le contact entre les dents supérieures et inférieures. Leur but est d’éviter l’usure prématurée des dents, causée par leurs frottements répétitifs. La prothèse occlusale crée donc une barrière physique qui protège les dents. Elles permettent également de réduire les bruits de grincement et de guérir les troubles de l’ATM (Articulation Temporo-Mandibulaire).
Les bienfaits des gouttières anti bruxisme sont multiples :
- Elles empêchent l’érosion des dents en formant une barrière entre les dents supérieures et inférieures ;
- Elles aident à répartir la pression exercée par la mâchoire et diminuent, par conséquent, les douleurs faciales ;
- Elles augmentent la durabilité des couronnes dentaires, des obturations et des implants. Ceci est particulièrement important dans le cas des restaurations en porcelaine (céramique), car elles peuvent avoir tendance à se fracturer sous la force exercée par les grincements des dents ;
- Elles détendent les muscles de la mâchoire ;
- Elles peuvent améliorer la position de la mâchoire, ce qui peut soulager les troubles de l’ATM, les douleurs, les maux de tête et autres problèmes connexes.
Les désavantages sont les suivants :
- certaines personnes ne les supportent pas car elles peuvent être encombrantes. Il faudra un temps d’adaptation comme une nouvelle paire de chaussures afin de s’y familiariser.
- dans de très rare cas, elles peuvent augmenter les symptômes douloureux. Si cela arrive, arrêter le traitement et appeler votre dentiste.
Il est conseiller de porter au maximum ses gouttières en commençant la nuit puis la journée si cela est possible.
- Vous venez de subir une intervention chirurgicale, ceci n’est pas anodin.
- Il est primordial de brosser délicatement la zone à l’aide d’une brosse à dent à poil extra souple ; le but est d’éliminer au maximum les débris alimentaires et la plaque dentaire sur la zone, toujours de manière douce et soigneuse avec les poils de la brosse à dent.
- Des sensibilités peuvent persister après l’intervention d’où la nécessité de bien prendre les médicaments prescrits dès que possible pour faire relais avec l’anesthésie : il est plus simple de lutter contre une douleur avant son installation plutôt qu’après.
- Le bain de bouche prescrit sera à commencer 24 h après l’intervention. Il est une aide à la désinfection de la zone mais ne remplace en aucun le brossage mécanique à l’aide de la brosse à dent à poil souple.
- Si la zone se remettait à saigner, re-mordre sur une compresse pendant 20 minutes.
- Il ne faut surtout pas cracher, gargarisez, se racler la gorge car cela peut éliminer le caillot sanguin (favorable à une bonne cicatrisation) et entrainer des saignements…Si de la salive ou du sang s’accumule sur la zone, laisser couler au dessus d’un lavabo.
- Appliquer une poche de glace sur la zone (de simples glaçons dans un sac plastique suffiront) dès que possible. Glacer au maximum.
- Eviter de vous moucher fort le nez & éternuer la bouche ouverte.
- Pas d’activité physique pendant 24-48h.
- Eviter la position allongée, préférer la position assise ou la tête surélevée.
- Ne pas manger d’aliments qui puissent s’infiltrer dans la zone : riz, semoule, grains, miettes de pain, etc.
- Ne pas toucher la zone d’intervention avec sa langue ou ses doigts.
- Manger froid et mou pendant 3 à 5 jours.
- Mastiquer préférentiellement du coté opposé à l’intervention.
- Ne pas fumer ou boire de l'alcool au risque de subir des douleurs, des nécroses tissulaires, un retard de cicatrisation ou encore une infection et donc de revenir en urgence au cabinet…
- En cas d’URGENCE : appelez
- en semaine 7h30 - 17h30 : le cabinet +590 690 66 55 55
- le week-end : Centre Hospitalier Louis Constant Fleming : +590 590 52 25 25
- Dans le pire des cas : pompiers (18) ou SAMU (15)
- Votre dent vient d’être dévitalisée c’est à dire que le nerf à l’intérieur de la dent (pulpe) a été remplacé par un matériau biocompatible (de la gutta percha).
- La dent a du être ouverte et nettoyée : des sensibilités peuvent persister pendant quelques jours d’où la nécessité de bien prendre le médicament prescrit (un anti-inflammatoire).
- Un pansement provisoire a été placé en bouche pour garantir l’étanchéité du traitement (une dizaine de jours maximum).
- Celui-ci est provisoire. Il est primordial de restaurer la dent avec une solution plus pérenne garantissant solidité et étanchéité à la dent : un devis vous a été remis dans cette optique là (onlay ou pivot/couronne).
- Votre dent vient d’être préparée pour recevoir une future restauration prothétique (inlay, onlay, overlay, couronne, bridge, etc.), elle est donc plus fragile.
- Il faut mastiquer du coté opposé à la zone d’intervention.
- Sollicitez le moins possible cette zone (risque de fracture)
- Favoriser une alimentation molle (pas d’aliments durs ou collants)
- Des sensibilités peuvent apparaitre (surtout en cas de proximité avec le nerf) pendant quelques jours : celles-ci disparaitront progressivement avec du Doliprane ou l’anti-inflammatoire prescrit.
- Le pansement est provisoire c’est à dire qu’il protège la dent efficacement quelques semaines, pas plus.
- Enfin attendez que l’effet anesthésique se dissipe (1h-1h30) avant de mastiquer des aliments du coté opposé.
Bien positionner et retirer votre appareil
Il n’existe qu’une solution possible pour votre appareil : positionner votre prothèse par rapport aux dents restantes et pressez sans forcer avec les doigts pour insérer les crochets autour des dents.
Pour le retirer, il faut tirer doucement sur les crochets avec l’ongle du pouce tout en maintenant avec les index la dent support du crochet.
Si la prothèse ne présente pas de crochets (appareil complet), tirer avec mesure sur les bords de l’appareil pour le désinsérer.
Porter son appareil
Lorsque c’est un premier appareil, les premiers semaines peuvent être difficiles : encombrement, gènes, nausée, salivation abondante, irritation, blessure, etc. Il faut se forcer à le garder en place pour s’y habituer et le porter le plus régulièrement possible.
Des difficultés d’élocution peuvent aussi apparaitre les premiers jours : exercez au maximum votre voix en lisant à voix haute un livre 10 minutes, trois fois par jour.
Malgré tout, un appareil neuf peut provoquer des désagréments en bouche : la visite de contrôle après remise des appareils est essentiel pour ajuster l’appareil et palier à ces désagréments.
Toute irritation muqueuse déclenchée peut être apaisée avec des gels antalgiques prescrits (ELUGEL, DYNEXAN).
Idéalement, gardez votre prothèse en permanence, y compris pour dormir, ne la retirez qu’après les repas pour la nettoyer ainsi que votre bouche.
Entretien
- Il est indispensable d’entretenir votre prothèse pour sa durée de vie.
- Il est tout à fait indispensable d’entretenir vos dents restantes qui assurent la rétention de votre appareil en les brossant, de même que vos gencives qui lui servent de surface d’appui ; celles-ci doivent également être brossées ou massées avec un gel antiseptique.
- Le nettoyage des prothèses doit être fait après chaque repas et hors de la bouche.
- Brossez votre prothèse sur toutes les faces avec une brosse à prothèse adaptée et du savon de Marseille dans le lavabo. Rincez à l’eau tiède avant de la remettre en bouche.
- En complément du brossage, des comprimés effervescents peuvent être utilisés en limitant le temps de trempage à 15mn et en rinçant les appareils abondamment à l’eau claire.
- Si la prothèse n’est pas portée la nuit, il est conseillé de la garder au sec dans une boîte adaptée plutôt que de la laisser tremper.
- TOUJOURS consulter votre dentiste en cas de douleurs persistantes ou d’inflammation récalcitrante de vos gencives.
Les maladies parodontales concernent tous les tissus de soutien des dents : la gencive, le ligament (entre la racine de la dent et l’os), le cément (tissu constituant en partie la racine de la dent) et l’os environnant.
Au sein des maladies parodontales, il est important de distinguer les gingivites, qui n’atteignent que la gencive. Elles sont le plus souvent bénignes et faciles à traiter.
A l’opposé, les parodontites atteignent tous les tissus de soutien de la dent (ligament, cément, os). Plus graves, elles peuvent aboutir à la perte de dents et retentir sur tout l’organisme. Elles peuvent aggraver par exemple un diabète ou une maladie cardio-vasculaire. Elles nécessitent un traitement plus approfondi.
Les symptômes classiques sont les suivants : changement de couleur de la gencive en rouge voire violacée, gencives gonflées (inflammations voire infections), « déchaussement », les gencives saignent facilement, des poches apparaissent, destruction de l’os, allongement de la partie visible de la dent (rétraction gingivale), mobilités des dents, pertes des dents, etc.
Beaucoup de patients estiment à tort cette situation comme inévitable et se résignent à porter vers 60-70 ans un dentier, comme leurs parents. On peut éviter cette situation !
Des études récentes mettent en évidence les rapports entre maladie parodontale et état général :
- les femmes enceintes présentant une parodontite sévère ont un risque accru (3 à 7 fois) d’accoucher prématurément d’un enfant à faible poids
- les patients présentant une parodontite ont un risque d’atteinte cardiovasculaire accru de 25 %.
Une certitude s’impose : il y a toujours une atteinte infectieuse. Les bactéries s’accumulent à la jonction dent / gencive et se minéralisent avec le temps en tartre. Si en plus, le tabac ou un diabète non équilibré s’y mêle, la maladie s’aggrave.
Soigner ces maladies parodontales passe par :
- un brossage 3 fois par jour rigoureux et soigneux avec le matériel prescrit,
- le suivi de la thérapeutique proposé
- des visites régulières de contrôle.
En cas d’atteinte, des mesures thérapeutiques s’imposent. Elles reposent sur un principe simple : la décontamination des tissus infectés. Ces traitements d’assainissement des surfaces dentaires et gingivales sont le plus souvent suffisants pour arrêter le processus de déchaussement.
Ralentir l’apparition des signes du vieillissement ou diminuer ceux qui sont déjà visibles tout en restant naturel, est un souhait fréquent, d’où la demande de plus en plus forte pour des techniques douces de médecine esthétique.
L’acide hyaluronique est considéré comme le produit de référence utilisé dans le rajeunissement volumétrique médical grâce à son caractère biodégradable, ses effets secondaires minimes et exceptionnels et ses résultats immédiats.
Indications
L’acide hyaluronique est un produit donnant du volume qui peut être utilisé au niveau du corps (indications intimes notamment) ou du visage. Son action volumatrice est utilisée pour :
- effacer les rides et les ridules: plissé jugal par exemple
- effacer les sillons : sillon naso-génien, pli d’amertume par exemple
- augmenter le volume des lèvres
- créer des volumes, soit dans l’indication « manque de volume » soit dans l’indication « accentuation d’un volume »
- réaliser un lifting médical (lifting de la graisse malaire ptosée, amélioration des bajoues…)
- réaliser une profiloplastie médicale : amélioration du profil par injection des lèvres, du nez, du menton et du front
- remplir des creux cicatriciels.
Déroulement de l’opération
L’acide hyaluronique utilisé pour les injections est un dispositif médical, avec un marquage CE et un numéro de lot qui l’identifie. L’action principale d’un dispositif médical est obtenue par un moyen physique alors que pour un médicament elle est obtenue par des moyens pharmacologiques, immunologiques (la toxine botulique - BOTOX - est par exemple un médicament).
Sur le marché il existe des marques multiples (Restyalane, Juvederm, Stylage, Teosyal, Voluma, Emervel, Pluryal...) qui diffèrent notamment par leur viscosité et leur caractère plus ou moins volumateur.
Lors de la consultation à visée esthétique, qu’il s’agisse d’un nouveau patient ou d’un patient déjà connu, l’interrogatoire et l’examen clinique nous permettent de recueillir des renseignements précieux, notamment éliminer les contre-indications et identifier la demande du patient.
L’examen clinique est réalisé avec un bon éclairage en position semi-assise, en observant le visage de face, de profil, par-dessus et en dessous, au repos et à la mimique.
On définie :
- le phototype
- le type de peau : fine, épaisse, grasse
- le type de rides : fines ou larges, superficielles ou profondes, statiques ou dynamiques
- l’existence de dépressions, de fontes graisseuses…
- les éventuelles asymétries
- le relâchement cutané
- le type de vieillissement, en comparant le visage actuel avec des photos ‘de jeunesse’.
On informe le patient des différents produits disponibles (et de celui qu’on va utiliser), du degré de correction, de la durée moyenne de l’efficacité du traitement et on lui remet un consentement éclairé et un devis.
Le jour de l’injection, on vérifie que le patient a respecté les recommandations avant le traitement :
- arrêt de vitamine C et d’AINS 8 jours avant l’injection
- absence de peeling superficiel et de traitement laser 6 jours avant l’injection
- pas de prise d’alcool ni d’exposition solaire quelques heures avant l’injection.
Apres démaquillage et désinfection de la peau, on redéfinit avec le patient les sites à injecter et le résultat. On réalise des photos, le patient peut avoir appliqué ou pas une crème anesthésiante (EMLA) avant la séance.
La durée de l’intervention varie entre 10 minutes et une heure, en fonction des zones à injecter (l’injection des lèvres dure 10 minutes, l’injection du visage entier dure une heure).
La zone à traiter est désinfectée avant l’injection. Les injections se font en utilisant des aiguilles ou des micro-canules. Les micro-canules sont comme des longues aiguilles à bout arrondi, leur longueur permet de traiter une surface ample sans piquer plusieurs fois la personne et le bout arrondi permet de ne pas abimer les vaisseaux qui sont sur le trajet; ces deux caractéristiques permettent de réduire la douleur (même minime) ressentie lors de l’injection et les hématomes.
On pratique essentiellement les techniques suivantes :
- la technique linéaire retro-traçante : en tenant la seringue parallèlement à la ride ou à la surface à injecter, on pénètre dans la peau et on fait avancer l’aiguille sur toute sa longueur. On la retire lentement en pressant de façon régulière sur le piston pour délivrer une quantité égale de produit tout le long de la zone traitée. On relâche la pression juste avant de retirer l’aiguille.
- la technique des multipunctures : des piqures multiples sont répétées sur toute la surface à traiter, sans laisser d’espace entre chacune d’elles pour obtenir une correction régulière et continue
- la technique en éventail consiste à partir d’un seul point de pénétration, à déplacer légèrement l’aiguille en éventail et de pratiquer plusieurs mini-injections rétro-traçantes
- la technique de nappage : injections multiples rétro-traçantes, en quadrillage, à la fois vertical et horizontal
- la technique de l’échelle : injection perpendiculaire à la ride, rétro-traçante
- la technique de la fougère ou de la fermeture éclaire : les injections se font de part et d’autre de la ride ou de la partie centrale du sillon , vers l’extérieur, perpendiculairement à la ligne ou à la dépression, réalisant une zone « matelassée » sous la partie déprimée.
Les impératifs de toute injection sont :
- respect du souhait du patient
- résultat naturel
- pas de sur correction
- injecter uniquement les zones souhaitées
A la fin de la séance on désinfecte les zones injectées avec un antiseptique, on pratique un massage avec une crème hydratante pour uniformiser le résultat, on applique un pack froid sur un éventuel hématome, on remaquille le patient (s’il le souhaite), on remet au patient un carnet d’injection avec le numéro de lot et le nom du produit injecté (tout patient doit avoir connaissance de ce qu’on lui a injecté dans la peau - respect de la traçabilité).
Une consultation de contrôle peut avoir lieu 2 à 4 semaines après le traitement pour vérifier le résultat et corriger éventuellement les imperfections ou rendre le résultat plus visible (injection des lèvres en deux fois par exemple).
Conseils post opératoires
Le résultat est immédiat. Certaines indications, comme les cernes et les lèvres, peuvent être réalisées en deux séances. Le produit reste en place 18 mois en moyenne (environ 3 ans pour les cernes, 8 à 12 mois pour les lèvres).
Après l’injection, une feuille avec les consignes suivantes vous sera remise :
- ne pas prendre d’anti-inflammatoires pendant 48 heures
- les premières 48 heures éviter toute exposition à un soleil violent ou à un froid intense, éviter la prise d’alcool, les sports intensifs et les efforts violents
- ne pas aller au sauna ni au hammam pendant les deux jours suivant le traitement
- ne pas pratiquer de nettoyage de peau pendant une semaine
- ne pas faire de lasers sur la zone injectée pendant un mois
- ne pas se rendre chez le dentiste pendant une semaine (si traitement de la zone péri-buccale).
Il n’y a pas d’éviction sociale, les éventuels hématomes sont camouflables par du maquillage, l’oedème sera prévenu par la prise de médicaments type SOLUPRED.
L’injection des lèvres et des cernes peut provoquer un oedème important malgré la prise de médicaments en prévention, cet oedème pourra gêner le patient pendant un ou deux jours (il vaut mieux programmer l’ injection des lèvres et des cernes le vendredi).
Complications
Malgré la bonne tolérance globale des injections on peut cependant observer des réactions immédiates et mineures qui sont transitoires et qui disparaissent sans aucune séquelle entre 3 et 10 jours.
- Hématomes ponctiformes, le plus souvent dus à la prise de certains médicaments (salyclilés, AINS, vitamine E….). Plus fréquents après les injections sur peau fine, ils peuvent être prévenus (et traités) par la prise d’arnica (5CH ou 9 CH) avant et après l’intervention
- Erythème au point d’injection ou le long du trajet injecté qui disparait dans les heures qui suivent l’injection
- Oedème, minime ou parfois impressionnant (lèvres et cernes) dont la disparition spontanée est accélérée par la prise d’extranase et solupred (ce dernier n’est pas systématique)
- Certains patients se plaignent d’une hypersensibilité locale ou d’un prurit minime sur les sites des injections pendant quelques jours
- Une récurrence herpétique est possible en cas d’antécédent d’herpes labial et est prévenue par la prescription d’aciclovir en comprimé
- Au niveau des cernes, en cas d’injection trop superficielle (faute technique) l’acide hyaluronique peut virer à une coloration bleuâtre.
Les autres complications possibles (nécrose, produit visible, asymétrie, aspect non naturel…) sont dues à une faute technique.
Contre-Indications
Contre-indications absolues :
- Allergies / hypersensibilités : en fait allergies aux produits adjuvants (xylocaine, mannitol)
- Grossesse / allaitement
- ATCDs d'injection de produits NON RESORBABLES : QM +++ (responsabilité du praticien, activation de granule quiescent)
- Demande irréaliste
Contre-indications relatives :
- Herpès
- Maladie auto immune
La prise d’anti coagulants n’a pas de conséquences.
Conclusion
L’acte est rapide, presque indolore et ne nécessite pas d’éviction sociale (vous pourrez retourner à vos activités quotidiennes immédiatement après les injections).
Le résultat dure 12-18 mois.
Qu’est-ce qu’une dent de sagesse ?
Les troisièmes molaires, communément appelées « dents de sagesse », apparaissent dès l’adolescence. Comme elles ont moins de place dans l’arcade dentaire que les autres dents, elles sont plus à risque de complications.
Elles peuvent être :
- incluses : non visibles dans la cavité orale, recouvertes par de la gencive et de l’os
- semi-incluses : partiellement visibles.
Pourquoi et quand enlever une dent de sagesse ?
Les dents de sagesse nécessitent d’être extraites :
- lorsqu’elles n’ont pas de place pour sortir normalement
- en cas de péricoronarite (inflammation et infection de la gencive autour de la dent partiellement sortie)
- s’il existe une perte osseuse ou une carie sur la dent adjacente.
Les symptômes suivants peuvent être ressentis :
- douleurs dans la région postérieure de la cavité buccale
- tuméfaction (gonflement)
- présence de pus
- diminution de l’ouverture de la bouche
- fièvre.
L’idéal est d’extraire les dents de sagesse à un jeune âge, entre 16 et 20 ans, car la formation de la racine dentaire n’est pas terminée, ce qui diminue le risque de complications postopératoires.
Comment se déroule le diagnostic ?
Pour savoir si vous devez extraire vos dents de sagesse, un examen clinique par un médecin dentiste est nécessaire. A cette occasion, celui-ci prescrit un examen radiologique. L’orthopantomogramme (OPG) est une radiographie panoramique visualisant la position exacte de vos dents, notamment par rapport aux nerfs. Parfois, l’OPG est insuffisant : un scanner localisé (CBCT), plus précis, est alors réalisé.
Existe-t-il des alternatives à l’extraction ?
Il n’existe pas de réelle alternative. Dans certains cas, une surveillance ou des soins d’hygiène peuvent être proposés.
L'INTERVENTION
Faut-il se préparer ?
Pour les patients en bonne santé habituelle aucune préparation particulière n’est préconisée avant l’intervention, si ce n’est d’avoir mangé.
Quelle anesthésie ?
L’extraction des dents de sagesse est une intervention se déroulant dans la majorité des cas en anesthésie locale au niveau de la mâchoire. L’anesthésie générale est réservée aux patients dont les dents sont très compliquées à enlever.
Comment se déroule l’intervention ?
Le médecin dentiste ouvre la gencive et enlève parfois un peu d’os autour de la dent afin de la dégager. Dans certaines situations, la dent est coupée en plusieurs morceaux pour l’extraire plus facilement. A la fin, des points de suture sont réalisés pour fermer la plaie. Cette intervention est indolore, mais vous pouvez ressentir une pression.
Quels sont les risques ?
Les risques concernant l’extraction des dents de sagesse sont les suivants :
- Douleurs et oedèmes : Appliquez de la glace sur votre joue ou prenez des glaçons dans votre bouche. Des médicaments antidouleur sont prescrits afin de traiter ces symptômes.
- Saignements : Ils sont fréquents dans les suites de l’intervention. Mordez sur des compresses durant 30 minutes et évitez de vous rincer la bouche pour les arrêter.
- Hématomes : Parfois, en raison du traumatisme de l’extraction, des hématomes (« bleus ») peuvent apparaître sur le visage ou sur le cou. Ils se résorbent avec le temps. Les patients prenant des anticoagulants (médicaments fluidifiant le sang) sont plus à risque d’en développer.
- Infection : Il arrive que le site de l’extraction s’infecte deux à trois jours après la chirurgie. Pour résoudre le problème, le médecin dentiste prescrit un antibiotique pendant sept à dix jours.
- Alvéolite : L’inflammation de l’alvéole de la dent survient deux ou trois jours après l’intervention et provoque de fortes douleurs. En cas d’alvéolite avec du pus, des antalgiques et des antibiotiques sont prescrits. Parfois une nouvelle intervention,sous anesthésie locale, est nécessaire pour nettoyer la plaie (curetage de l’alvéole).
- Troubles de la sensibilité : Il est parfois nécessaire d’appuyer sur les nerfs proches des racines avec un instrument. Cela peut engendrer, après l’intervention, de petites sensations désagréables telles que des fourmillements ou des picotements au niveau de la mâchoire inférieure. Ils sont, dans la grande majorité des cas, transitoires.
Les complications exceptionnelles sont :
- une perte complète de la sensibilité (paresthésie permanente)
- une fracture de la mâchoire
- l’expulsion de la dent de sagesse supérieure dans le sinus maxillaire ou en arrière dans la fosse infra-temporale (en dessous de l’arcade zygomatique). Cela peut nécessiter une nouvelle intervention chirurgicale pour la récupérer.
Le médecin dentiste vous explique quels sont les risques les plus élevés dans votre situation et comment les gérer.
APRES L'OPERATION
Les suites sont-elles douloureuses ?
Durant les premiers jours, vous avez souvent des douleurs, spécialement la nuit, et ressentez un gonflement au niveau des joues. Respectez bien les prescriptions médicamenteuses.
Quels sont les précautions à prendre ?
Suivez quelques conseils durant les premiers jours pour que les suites opératoires se déroulent le mieux possible :
- ne fumez pas
- ne crachez pas et évitez les bains de bouche
- brossez-vous les dents normalement
- ne consommez pas d’aliments ou de boissons chaudes
- privilégiez des mets hachés si votre mâchoire est douloureuse.
Un arrêt de travail est-il prescrit ?
Généralement, il n’y a pas d’arrêt de travail après l’intervention. Le médecin dentiste peut toutefois vous arrêter quelques jours si l’intervention a été difficile.
Quelle est la fréquence des contrôles ?
Une semaine à dix jours après l’intervention, vous êtes convoqué pour un contrôle et afin de vous assurer de la bonne guérison des plaies et d’enlever les points de suture. Des contrôles supplémentaires sont parfois nécessaires.